Eclats d’insoumission et de révolte

Parce que la liberté sera toujours à conquérir avec notre intelligence ET notre force. Parce que face aux flics, politiciens, enfermeurs, patrons, exploiteurs, vendeurs de faux espoirs, bâtisseurs de la société-prison, collabos, faux-critiques, rendre des coups donne de vigoureuses bouffées d’oxygène.

Dans tes dents sale facho !

Le 30 juillet, un engin explosif artisanal a explosé dans la nuit devant les locaux du mouvement d’extrême droite Action Française.

Le 9 septembre, la vitrine de la permanence du Front national à Caen vole en éclats.

Le 7 octobre, le député du Front national du Pas-de-Calais, est agressé.  Le pauvre Ludovic Pajot « est choqué, il est complètement HS. Il a encore mal. Il a cinq jours d’ITT et des douleurs musculaires à la mâchoire » mais malheureusement elle n’est pas cassée. T’inquiète il y aura une prochaine !


Et pour vous aussi, récupérateurs de gauche, défenseurs de l’ordre !

Le mardi 5 septembre, quelques heures avant son inauguration ; la nouvelle permanence de la France Insoumise au centre-ville de Montpellier est vandalisée. Un tag « génération insoumise » signé du symbole anarchiste est inscrit à l’entrée de la permanence. Le 23 septembre, des dizaines de personnes s’invitent dans la manif’ de Mélenchon pour lui gâcher la fête. Ils défilent avec des banderoles qui disent « Ni Dieu, ni maître… ni Mélenchon», «Le travail tue, mort sur ordonnance» et «Mélenchon est un soumis ». Puis, une fois arrivés à Place République, où se tenait le discours de leur grand chef, ils foutent le bordel, courant vers la scène, jetant des projectiles sur la scène et renversant des barrières. Nous rappelons que Mélenchon est un fervent défenseur de l’ordre et de la flicaille, qui n’hésite pas à prendre position contre les « casseurs » à chaque fois qu’une manifestation déborde ou qu’une émeute éclate dans un quartier.

Ni prison ni réinsertion !

Le 24 juillet, deux voitures de matons sont incendiées à côté de la prison des Baumettes, à Marseille.

Le 5 août, un camion de SPIE (entreprise qui participe à la construction de prisons) est incendié en solidarité avec les anarchistes incarcérés en Italie et en France.

Le 13 août, trois véhicules utilitaires d’une entreprise d’insertion par le travail sont incendiés à Malzéville (Lorraine).

Le 20 août une camionnette Eiffage (entreprise qui participe à la construction de prisons) brûle à Grenoble en solidarité avec les anarchistes incarcérés en Italie et en France.

Le 21 août ce sont cinq voitures de matons de la prison de Villepinte (Saint-Denis) qui s’enflamment juste devant leur résidence.

Le 11 septembre, une quinzaine de prisonniers de la prison de Valence (Drôme) refusent de remonter de promenade. La même nuit, à Marseille, l’antenne du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP) perd toutes ses vitres. L’action est revendiquée en « complicité avec ceux et celles qui ne feront pas de pas en arrière » lors du procès du Quai de Valmy.

Le 14 septembre, à Paris, la façade de l’association CIFA, qui travaille avec l’administration pénitentiaire, est vandalisée (tags et vitres cassés). Même sort pour le cabinet d’architecte de Canale 3, qui a dessiné les plans de plusieurs prisons. Les deux attaques sont revendiquées en solidarité avec « ceux et celles qui ne se renient pas face à la Justice » lors du procès du Quai de Valmy.

Le 1 octobre septembre 2017, à Montreuil, un camion Derichebourg, entreprise qui travaille dans les taules, est incendié en solidarité avec les anarchistes incarcérés en France, en Italie et en Allemagne.

Le 27 octobre, une mutinerie éclate à la prison de Bourg-en-Bresse (Ain). Une aile entière est détruite. La même nuit, à Grenoble un utilitaire SPIE, une voiture de sécurité privée et un utilitaire Schindler sont cramés en solidarité avec les anarchistes en prison en Italie et en France.

Le goût de l’émeute

Le 12 août, puis encore le 18, le 19 et le 23, à Rennes, des dizaines de voitures sont incendiées suite à la mort d’un jeune tué par un tir de policier. Les pompiers intervenus pour éteindre les incendies se mangent des molotovs.

Le 4 septembre à Joué-lès-Tours (Indre et Loire) une douzaine d’individus masqués font tomber le poteau où étaient installées quatre caméras et détruisent ces dernières avant de s’enfuir.

Le 10 septembre, lors de la journée syndicale contre les ordonnances sur le travail, plusieurs lycées sont bloqués. L’après-midi, pendant la manifestation deux banques sont saccagées. A Toulouse, des agences immobilières et des boites d’intérim sont saccagées pendant la nuit.

Le 21 septembre, à Vigneux-sur-Seine (Essonne), trois nuits d’émeute contre la police suite à une intervention musclée des flics lors de laquelle un jeune perd l’usage d’un œil à cause d’un tir de flashball.

Dans tes dents sale facho !

Le 30 juillet, un engin explosif artisanal a explosé dans la nuit devant les locaux du mouvement d’extrême droite Action Française.

Le 9 septembre, la vitrine de la permanence du Front national à Caen vole en éclats.

Le 7 octobre, le député du Front national du Pas-de-Calais, est agressé.  Le pauvre Ludovic Pajot « est choqué, il est complètement HS. Il a encore mal. Il a cinq jours d’ITT et des douleurs musculaires à la mâchoire » mais malheureusement elle n’est pas cassée. T’inquiète il y aura une prochaine !


Et pour vous aussi, récupérateurs de gauche, défenseurs de l’ordre !

Le mardi 5 septembre, quelques heures avant son inauguration ; la nouvelle permanence de la France Insoumise au centre-ville de Montpellier est vandalisée. Un tag « génération insoumise » signé du symbole anarchiste est inscrit à l’entrée de la permanence. Le 23 septembre, des dizaines de personnes s’invitent dans la manif’ de Mélenchon pour lui gâcher la fête. Ils défilent avec des banderoles qui disent « Ni Dieu, ni maître… ni Mélenchon», «Le travail tue, mort sur ordonnance» et «Mélenchon est un soumis ». Puis, une fois arrivés à Place République, où se tenait le discours de leur grand chef, ils foutent le bordel, courant vers la scène, jetant des projectiles sur la scène et renversant des barrières. Nous rappelons que Mélenchon est un fervent défenseur de l’ordre et de la flicaille, qui n’hésite pas à prendre position contre les « casseurs » à chaque fois qu’une manifestation déborde ou qu’une émeute éclate dans un quartier.

Ni prison ni réinsertion !

Le 24 juillet, deux voitures de matons sont incendiées à côté de la prison des Baumettes, à Marseille.

Le 5 août, un camion de SPIE (entreprise qui participe à la construction de prisons) est incendié en solidarité avec les anarchistes incarcérés en Italie et en France.

Le 13 août, trois véhicules utilitaires d’une entreprise d’insertion par le travail sont incendiés à Malzéville (Lorraine).

Le 20 août une camionnette Eiffage (entreprise qui participe à la construction de prisons) brûle à Grenoble en solidarité avec les anarchistes incarcérés en Italie et en France.

Le 21 août ce sont cinq voitures de matons de la prison de Villepinte (Saint-Denis) qui s’enflamment juste devant leur résidence.

Le 11 septembre, une quinzaine de prisonniers de la prison de Valence (Drôme) refusent de remonter de promenade. La même nuit, à Marseille, l’antenne du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP) perd toutes ses vitres. L’action est revendiquée en « complicité avec ceux et celles qui ne feront pas de pas en arrière » lors du procès du Quai de Valmy.

Le 14 septembre, à Paris, la façade de l’association CIFA, qui travaille avec l’administration pénitentiaire, est vandalisée (tags et vitres cassés). Même sort pour le cabinet d’architecte de Canale 3, qui a dessiné les plans de plusieurs prisons. Les deux attaques sont revendiquées en solidarité avec « ceux et celles qui ne se renient pas face à la Justice » lors du procès du Quai de Valmy.

Le 1 octobre septembre 2017, à Montreuil, un camion Derichebourg, entreprise qui travaille dans les taules, est incendié en solidarité avec les anarchistes incarcérés en France, en Italie et en Allemagne.

Le 27 octobre, une mutinerie éclate à la prison de Bourg-en-Bresse (Ain). Une aile entière est détruite. La même nuit, à Grenoble un utilitaire SPIE, une voiture de sécurité privée et un utilitaire Schindler sont cramés en solidarité avec les anarchistes en prison en Italie et en France.

Le goût de l’émeute

Le 12 août, puis encore le 18, le 19 et le 23, à Rennes, des dizaines de voitures sont incendiées suite à la mort d’un jeune tué par un tir de policier. Les pompiers intervenus pour éteindre les incendies se mangent des molotovs.

Le 4 septembre à Joué-lès-Tours (Indre et Loire) une douzaine d’individus masqués font tomber le poteau où étaient installées quatre caméras et détruisent ces dernières avant de s’enfuir.

Le 10 septembre, lors de la journée syndicale contre les ordonnances sur le travail, plusieurs lycées sont bloqués. L’après-midi, pendant la manifestation deux banques sont saccagées. A Toulouse, des agences immobilières et des boites d’intérim sont saccagées pendant la nuit.

Le 21 septembre, à Vigneux-sur-Seine (Essonne), trois nuits d’émeute contre la police suite à une intervention musclée des flics lors de laquelle un jeune perd l’usage d’un œil à cause d’un tir de flashball.

Quelques coups contre la sociÉtÉ-machine

Le 30 mai, onze voitures ENEDIS (ex ERDF) sont incendiées à Grenoble. Dans le texte de revendication on pouvait lire : « ERDF travaille à l’électrification constante de nos territoires (…). C’est ce réseau, ce maillage de câbles qui branchent les êtres humains sur les barrages, les éoliennes, le photovoltaïque, les centrales nucléaires. EDF, alter-ego d’ERDF administre les doses, la bureaucratie énergétique contrôle (…). Le Linky n’est qu’un prélude, un dispositif pionnier dans la déferlante de technologie domestique qui s’annonce. La domotique progresse, le vieux rêve cybernétique s’incarne. N’en restons pas là, remontons aux causes, à la genèse des nuisances. Derrière le Linky il y a l’omniprésente industrie et la logique dépossession matérielle de moyens de produire nous-mêmes notre énergie ».

Le 11 juin, à Crest, dans la Drome, un incendie détruit une grande partie des locaux du site Enedis. « Pour lutter contre la technologie il nous semble nécessaire de remettre en cause le processus de domestication qui fait de nous des êtres civilisé.es » affirment les incendiaires dans un communiqué.

Le 14 août, à Bitche (Moselle), l’incendie d’un pylône de téléphonie entraîne des perturbations sur le réseau Orange.

Le 15 août, des affrontements éclatent à Bure (Meuse) lors d’une manifestation contre le projet de centre industriel de stockage géologique (Cigéo) de déchets nucléaires.

À Bar-le-Duc, dans la nuit du 16 au 17 août, plusieurs voitures de l’entreprise Enedis sont livrées aux flammes, « notamment pour le lien que cette entreprise entretient avec le projet CIGEO, l’enfouissement des déchets radioactifs à Bure étant une étape nécessaire vers une production toujours plus grande d’énergie nucléaire. Mais aussi pour toute la merde qu’elle représente, comme les compteurs linky, les coupures d’électricité chez celles et ceux qui peuvent pas payer, la course au profit… »

Le 21 août, un câble de fibre optique desservant 2 000 lignes potentiellement actives aux Docks de Saint-Ouen est sectionné. Plusieurs centaines d’abonnés au réseau Orange sont privés de toute connexion pendant un mois. Si la télévision et le téléphone étaient branchés sur la box, la panne était complète.

Le 22 août, à Orbeil (Puy de Drôme) deux antennes relais assurant les réseaux téléphoniques d’Issoire à Brioude ainsi que la diffusion de plusieurs fréquences radios ont brûlé « parce que ce monde est trop étroit, parce qu’il vise à la normalisation, au contrôle, à l’aseptisation et à la numérisation de chaque individualité. Parce qu’on avait envie de s’offrir une respiration, de se sentir vivant.e plutôt que d’étouffer ».

En Haute Durance, les chantiers des lignes Très Hautes Tension dans la vallée de la Haute Durance ne se sont pas déroulés sans encombre. RTE dénombre une cinquantaine d’engins sabotés (sucre dans les réservoirs, câbles sectionnés et pneus crevés) ainsi qu’un préfabriqué et une voiture incendiés.

Dans les Cévennes, le 28 août, un nœud de communication du mont Aigoual est incendié. « Nous avions envie de saccager à la fois cette zone touristique nauséabonde, et cette installation qui participe au contrôle de l’humain sur le monde », lit-on dans le communiqué de revendication.

Le 6 septembre, à Saint-Alban-du-Rhône (Isère), des installations ferroviaires de la centrale nucléaire sont sabotées : des panneaux de signalisation déterrés, la barrière du passage à niveau sciée.

Le 10 septembre, à Bagnolet, une voiture Orange prend feu en solidarité avec les anarchistes incarcérés en Italie et en France.

A Besançon le samedi 16 septembre les câbles téléphoniques Orange de la principale rue commerçante sont sectionnés : plus de connexion internet, plus de terminal de paiement électronique en état de fonctionner (et donc l’impossibilité d’accepter les cartes bleues). Mauvaise affaire, c’était un samedi.

A Albi, le 17 septembre 2017, cinq voitures Orange sont cramées, « avec des allumes feu bio » précisent les incendiaires.

A Rennes, le 22 septembre, une voiture Enedis est incendiée en réaction aux perquisitions réalisées à Bure à l’encontre de plusieurs activistes opposés au projet CIGEO.

Le 27 septembre, à Villefranche-sur-Saône (Rhône) encore une camionnette Enedis part en fumée.

A Limoges, le 24 octobre, vingt et un véhicules Enedis sont détruits par le feu. Sur les rideaux de fer d’un bâtiment annexe on pouvait lire « LINKY Dégage ».

Flammes à volonté contre la police et les gendarmes !

Le 4 août 2017. Quatre véhicules de police, dont trois sérigraphiés « Police municipale » sont incendiés à Saint-Denis. Deux autres ont leurs vitres cassées.

Le 19 septembre trois fourgons et deux bus de la gendarmerie sont incendiés dans l’enceinte de la Caserne Jourdan à Limoges. L’attaque est revendiquée en solidarité avec les inculpé-e-s dans l’affaire de la voiture de la police brûlée quai de Valmy.

Le 21 septembre l’entrepôt de la caserne de la gendarmerie Vigny-Musset à Grenoble (Isère) est incendié. Entre 30 et 50 véhicules et le laboratoire technique partent en fumée. Attaque revendiquée en solidarité avec les anarchistes qui passent en procès au même moment pour l’affaire de quai de Valmy.

Le 23 octobre, l’entrée du commissariat de Mosson à Montpellier (Hérault) est incendiée (c’est la deuxième fois en dix jours).

Le 24 octobre, trois voitures de la police municipale sont incendiées à Clermont Ferrand (Auvergne) en solidarité avec « les inculpé-e-s de la keufmobile brûlée qui refusent de jouer le jeu de la justice ».

Le 26 octobre, quatre véhicules personnels de gendarmes sont incendiés dans la caserne de Meylan (Isère) en solidarité avec les deux anarchistes incarcéré-e-s pour l’affaire quai Valmy et avec les anarchistes italiens qui sont en prison dans le cadre de l’operation Scripta Manent. Dans le communiqué de revendication on peut lire « nous ne voulons pas rester dans la position de victimes dans laquelle la société voudrait nous placer en nous reconnaissant comme meufs (…). Nous ne voulons pas être définies par les particularités de nos corps mais bien par ce qui résulte de nos choix, nos éthiques et nos actes (…) Nous sommes persuadées que nos limites sont à la fois mentales et sociales, qu’en endossant ces rôles, nous sommes nos propres flics. Par l’organisation affinitaire, et par l’attaque, nous repoussons ces limites ».

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