Parceque la liberté sera toujours à conquérir avec notre intelligence ET notre force.
Parceque face aux flics, politiciens, enfermeurs, patrons, exploiteurs, vendeurs de faux espoirs, bâtisseurs de la société-prison, collabos, faux critiques, rendre des coups nous donne de vigoureuses bouffées d’oxygène.
Sport du jour: emboucaner les bleus
Mi-octobre à Marseille, des policiers du Raid qui s’entraînent dans le même lieu que d’autres lycéens se sont fait copieusement insulter par une bande de jeunes lycéens justement. Quand l’un d’eux a brandi un cylindre métallique anti-stationnement en s’approchant des policiers– une manière de leur signifier qu’il est temps pour eux de quitter la chaussée et de circuler ? – il a rapidement été immobilisé – avant même d’avoir eu le temps de leur infliger un PV en nature. Certains de ses compères ont tenté de s’opposer à son interpellation, ce qui malheureusement échoua. Belle intention tout de même !
L’uniforme reste au vestiaire, pas la responsabilité
Début novembre à Toulouse, alors qu’il festoyait avec des amis dans un bar, un adjoint de sécurité de l’unité
du métro a été reconnu par d’autres fêtards. Ces derniers ont fait preuve d’une généreuse colère: ils lui ont filé une beigne, ils lui ont filé une torgnole, ils lui ont filé une châtaigne, le flic a pris 10 jours d’arrêt de travail.
Ne jamais désespérer, oser toujours
Mi novembre à Saint-Brieuc un homme gardé-à-vue a réussi à fausser compagnie aux deux policiers qui l’escortaient. Les mains menottés dans le dos…3…2…1…PAN : un premier coup à la tête de l’un, un deuxième au torse de l’autre. Il parvient à s’enfuir et pour mettre toutes les chances de son côté il coupe le bracelet électronique qu’il porte à la cheville pour ne pas être géolocalisé. Ne jamais dire jamais comme dit l’expression.
Acta non verba
Fin octobre à Lacombe, sur le plateau de Millevaches, un officier, deux bleus de la police scientifique, deux flics allemands (chargés de l’enquête) et deux autres argousins entament une perquisition. Assez rapidement plusieurs dizaines de personnes se rassemblent et leur font savoir leur ferme volonté de les voir déguerpir. Les flics se font ensuite pousser dehors, abandonnant sur place les mis sous scellé qu’ils comptaient embarquer. Dans un texte qui raconte cet épisode on lit qu’ « il est toujours réconfortant de voir que nous demeurons nombreux à ne pas vouloir “laisser la police faire son travail”, étant entendu qu’elle travaille toujours contre nous, et pour des États qui s’obstinent à détruire ceux qui se refusent à rentrer ou à rester dans le rang » : on est d’accord.
A bas l’armée !
Mi novembre à Rennes les véhicules garés sur le parking du centre de recrutement de l’armée ont eu leurs pneus crevés et leurs serrures engluées. A travers Besançon à la veille de la cérémonie patriotique et militariste du 11 novembre des affiches ont été collées à différents endroits de la ville, dessus on pouvait y lire entre autres : « Refusons leurs guerres, ne les laissons pas en paix », « Contre l’État et le capital, Rompons les rangs ! », « L’armée est partout, sa vulnérabilité aussi ! », « Non à la militarisation de nos vies », « Ils sont vigies, soyons pirates – Contre l’Etat terroriste »
Feu à la porte des esclavagistes
Mi novembre à Belfort, d’audacieux noctambules ont poussé un conteneur à ordures – auquel ils ont bouté le feu – contre les portes en verre d’un Pôle-Emploi. Le feu a quand même eu le temps de faire voler en éclat un des deux panneaux vitrés de la porte et de briser le second avant l’intervention des pompiers.
Se venger ou servir
Début octobre à Bordeaux, une employée s’en est allée sur son lieu de travail chargée d’intentions toutes personnelles: arrivée sur les lieux elle a lacéré les sièges à coups de cutters, brisé des ordinateurs, inséré des morceaux de sucre dans le réservoir des véhicules de la direction. 13 000 euros de préjudice tout de même ! Il s’agissait de venger sa colocataire virée de cette entreprise de service quelques mois auparavant.