L’énergie mortifère part en fumée
En solidarité avec les anarchistes arrêté(e)s en Italie (cf. article), un utilitaire de l’entreprise Engie (nouveau nom de GDF-Suez) a été incendié rue Candale prolongée à Pantin (93). Un communiqué précise qu’elle « collabore avec l’Etat à l’enfermement (gestion de prisons et de centres de rétention) ». Pour montrer que même si les puissants répriment quelques personnes, il ne pourront jamais contenir la révolte offensive contre ce monde, on peut continuer le combat pour lequel certains sont arrêtés : la solidarité c’est l’attaque !
Quelques voitures en feu contre la gentrification, le nucléaire, et leur monde
Le 6 septembre au petit matin, cinq Autolib sont incendiées à Montreuil (93), en solidarité avec les personnes incarcérées lors du mouvement contre « la Loi Travail et son monde ». Dans un texte on lit que les Autolib ont été visées car elles sont « le signe de l’embourgeoisement de la ville » et sont dites prétendument « propres » alors que, électriques, elles font tourner le nucléaire.
Engluer la Justice
Dimanche 16 octobre au soir, quelques inconnu(e)s ont mis de la colle dans les serrures et les digicodes du Tribunal Administratif de Toulouse, expliquant leur geste par la révolte contre les « expulsions en tout genre » que décrète cette institution : sans-papiers expulsés d’un camp de fortune ou du pays, locataires mis à la rue pour loyer impayé…
Et couper le jus à la machine à pressurer (les gens au travail comme s’ils étaient de citrons)
A Toulouse aussi, la nuit du 18 au 19 septembre, le boîtier électrique d’un Pôle Emploi a été brûlé par quelqu’un(e) qui n’aime vraiment pas le travail (ni la loi!). Résultat : ce centre d’embrigadement forcé a dû fermer pour 3 jours (de répit).
Internet n’est pas un Dieu immatériel
Le 8 octobre après-midi, un incendie se déclare dans un local technique de l’opérateur Orange à Saint-Siffret (Gard), et c’est l’ensemble du village se retrouve alors sans internet ni téléphone fixe pour plusieurs jours. Dans les journaux on peut lire une remarque pour une fois pertinente, même si on la sent ironique pour eux : les habitants « vont passer une nuit tranquille », enfin.
Crève les yeux indiscrets du contrôle
Mardi 4 octobre, dans le « quartier sensible » de Grand Vaux à Savigny-sur-Orge, au moins 6 caméras de vidéo-surveillance ont été détruites sur le toit d’un immeuble, ainsi que le boîtier servant à la diffusion des images. Dix jours plus tard, 3 autres sont cassées sur un autre toit. Même si elles n’étaient pas encore en fonctionnement, le dégât reste le même : 20 000 euros seront nécessaires pour remettre le dispositif en état. Le bailleur (Coopération et famille) avait acheté 100 000 euros son dispositif total d’une quinzaine de caméras, mais il faut croire que le flicage de nos faits et gestes ne passe pas sans encombres dans ce quartier décrit par les flics comme une « poudriere » où ils ne « passent même plus ».