Parceque la liberté sera toujours à conquérir avec notre intelligence ET notre force.
Parceque face aux flics, politiciens, enfermeurs, patrons, exploiteurs, vendeurs de faux espoirs, bâtisseurs de la société-prison, collabos, faux critiques, rendre des coups nous donne de vigoureuses bouffées d’oxygène.
Dans la nuit du mercredi 1 er juillet, cinq personnes ont tenté de s’évader du centre de rétention de Palaiseau. Elles ont scié un barreau d’une cellule du 1er étage du bâtiment, noué des draps pour en faire une corde pour descendre puis découpé le grillage d’enceinte. Une fois dehors, quatre d’entre-elles ont malheureusement été retrouvées par des patrouilles de flics
mais une a réussi à se faire la malle. Les évadés arrêtés se sont rebellés et ont blessé légèrement deux flics.
Hourra pour la belle et la rébellion !
Un homme âgé d’une quarantaine d’années, privé récemment de RSA, a saccagé le 18 juin à la barre à mine les locaux de la CAF
de l’Indre.L’homme a détruit la porte d’entrée, deux téléphones, cinq écrans d’ordinateurs, trois claviers et une borne interactive a indiqué le président du conseil d’administration de la CAF de l’Indre.«Choqués», les agents de la CAF n’ont pas été en mesure de reprendre leur sale travail.
Ce mois d’août des attaques ont eu lieu contre le PS qui s’est particulièrement illustré ces derniers temps en matière d’expulsion, de chasse aux «sans-papiers» et autres indésirables; comme n’importe qu’elle autre pourriture politique.
Ainsi, à Besançon le local PS a vu le 15 août sa façade recouverte de slogans («NO BORDER», «EXPULSEURS») contre les frontières et les expulsions. «Cette action a été menée pour exprimer notre haine absolue du pouvoir qui, quelqu’il soit, se livre à un harcèlement constant envers sans-papiers: rafles, enfermement, expulsions partout sur le territoire, de Calais à la frontière franco-italienne entre Menton et Vintimille. Quand ce n’est pas pour les mettre entre les mains des charognards humanitaires et de la gauche tels que la Croix Rouge, Emmaüs, France Terre d’Asile, Verts et Front de gauche qui travaillent en étroite collaboration avec les flics et les autorités en triant, divisant et enfermant les migrants.»
A Toulouse le local de la fédération départementale du PS de Haute-Garonne a de nouveau été attaqué dans la nuit du
24 au 25 août. A leur arrivée au matin, les empoisonneurs ont découvert la facade maculée de liquide noirâtre et gras et
plusieurs inscriptions sur les murs et le portail, notamment «NON AUX EXPULSIONS» et «SOLIDARITE SANS PAPIER».
Presque deux mois jour pour jour auparavant, la façade avait déjà été la cible de jets d’huile de vidange.
A Nantes le local de campagne du député Europe Ecologie Les Verts, François De Rugy a eu son mur recouvert d’un tag « COLLABO FAIS GAFFE A TA PEAU».
Dans la nuit du dimanche 30 au lundi 31, les vitres du centre Emmaüs-Solidarité dans Paris 14ème ont été recouvertes de
l’inscription «Emmaüs collabo».
Collabo des flics, car lors de l’occupation du centre le mercredi 11 août, des salariés d’Emmaüs ont appelé la police, ce qui a conduit à l’arrestation de quatres personnes qui passeront en procès pour séquestration début octobre.
A deux pas de là, une agence LCL a eu ses vitres et son distributeur copieusement défoncés, et sur le mur d’à côté le lendemain les passants pouvaient lire «Le capitalisme tue. A bas toutes les frontières». Les vitres du local du Parti Socialistes dans le 20ème ont elles fini par terre, et sur le mur d’à côté est apparue l’inscription «A bas toutes les frontières».
Comme le disait le texte de Besançon, il ne s’agit là que de fragments d’une lutte acharnée contre l’Etat, ses frontières et «chaque rouage de la machine à expulser et à enfermer (les entreprises qui collaborent sont nombreuses et partout vulnérables : VINCI, DE RICHEBOURG, COFELY GDF SUEZ, LA POSTE, BNP, PARIBAS, BOUYGUES, etc.).